Page 6 - un PRINTEMPS 2020 v2
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un PRINTEMPS 2020, journal d’un photographe confiné



              Comment partager ce sentiment d’être pris dans une dystopie ?


              À l’extérieur, montrer Grenoble vidée de toute activité

              et à l’intérieur, illustrer mes réflexions et interrogations
              sur le devenir de mon métier; les deux interférant

              au gré d’une inspiration qui est venue se réfugier dans mes mains.


              Je les ai photogaphiées tous les jours de 8 à 9 (sauf dérogation),
              Je les ai photogr
              en forme d'autoportrait-hommage à Henri Cartier-Bresson.



              En e et, avant une interview télévisée, il avait demandé
              à ce qu'on ne filme que ses mains. Elles virevoltaient
              autour de son Leica posé sur ses genoux,

              au gré du dialogue avec le journaliste.
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